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Septembre 2015 : Panorama de l’immobilier parisien

Fin juin 2014 le prix au m² s’élevait à 8.120 euros / m² (pour 8140 €.m² fin décembre).

Les prix semblent s’être stabilisés (-0,2% sur trois mois et -1,1% sur un an), dans la continuité des mois précédents. L’activité a repris au 2e trimestre (+12% de ventes d’appartements anciens), tout en restant inférieure de 11% au 2e trimestre moyen des 10 dernières années. Cette reprise est portée presque exclusivement par les appartements anciens. Ainsi, 7.670 appartements ont été vendus à Paris au 2e trimestre 2014 (7.420 appartements anciens et 240 appartements neufs seulement).

Malgré des chiffres et des statistiques qui allaient tous dans le sens d’une baisse programmée des prix de l’immobilier, rien à l’horizon sur Paris. Les prix de l’immobilier parisiens ont certes cessé de monter selon les arrondissements, mais pas de baisse massive des prix.

Comment l’expliquer ? La psychologie du marché repose sur deux croyances :

  • L’immobilier est une valeur refuge. Les prix ne peuvent pas totalement baisser du fait de la valeur intrinsèque de la pierre et de la construction. De surcroît, l’inflation permet de revaloriser naturellement les prix de l’immobilier, c’est automatique.
  • L’immobilier et l’effet de levier du crédit est la seule manière de s’enrichir.

Considérant la conjonction de ces deux croyances, il n’y a pas de raison d’attendre une baisse du marché.
L’immobilier est avant tout un centre de profits, et non un centre de coûts.

Cette croyance est néanmoins fragile si l’immobilier devient un centre de coûts, alors ce changement de vision sera de nature à déclencher la baisse des prix de l’immobilier.

Le centre de coût est : la Taxation importante des plus-values immobilières, la hausse programmée de la taxe foncière suite à la réévaluation des valeurs vénale des immeubles, l’obsolescence énergétique et l’obligation d’engager de lourds travaux pour maintenir le bien immobilier en conformité avec les nouvelles normes de construction.

Notre Capitale reste avant tout, aujourd’hui encore, un centre de profit. La pénurie de logements à Paris assure la stabilité des prix. La crainte à avoir est un encadrement des loyers trop fort qui pourrait déstabiliser tout le marché de l’immobilier.

Résultat, des prix parisiens qui évolueront peu dans les prochains mois selon les indicateurs avancés des notaires.